Moineau arrive un matin en se tirant sur les pattes avant, comme s’il n’a plus l’usage de son arrière-train. L’une des pattes semble plus atteinte que l’autre. Cela fait juste 1h qu’il est dehors, pauvre chaton que t’est-il arrivé ?? Il fait pitié à voir, malgré son air volontaire. Fracture ? Abcès ? AVC ? J’essaie de toucher délicatement le bas de son corps, il grogne aussitôt.

Je téléphone à la véto et lui laisse un message. En attendant j’installe Moineau au chaud devant le poêle à bois. Quand je lui caresse l’échine il ronronne et son comportement est normal. Il a encore de l’énergie : à un moment il entreprend d’escalader le canapé à l’aide de ses seules pattes avant, et par la face nord (accoudoir) !

Bon, la véto doit être en train d’opérer sinon elle m’aurait déjà rappelée. Je joins une autre véto qui me propose de venir immédiatement, ouf… Moineau se laisse mettre en cage facilement, beaucoup trop facilement. Sur la route, les flocons commencent à tomber. Ils annoncent de grosses chutes de neige qui vont paralyser la circulation, je suis soulagée que Moineau puisse être examiné à temps.

En arrivant au cabinet il émet des miaulements rauques et puissants de chat qui souffre, cela déchire le coeur. Les radios ne montrent rien, c’est en fait une embolie. La véto me répète plusieurs fois que le pronostic est mauvais, mais elle pense qu’il faut lui donner sa chance pendant 48h. Je réponds que tant qu’il se bat, je l’accompagnerai.

Elle lui injecte un antidouleur ainsi que de l’héparine, et le garde sous lampe chauffante (il n’a plus que 35,5°C). Tout s’est passé tellement vite, je ne suis pas préparée à le laisser là… Elle me rappellera dans l’après-midi pour me dire que, malgré l’aide de sa collègue, elles ne parviennent pas à lui mettre le cathéter car « il a le coup de patte facile ». Elle va devoir le sédater légèrement.

Le lendemain, c’est sa collègue qui me reçoit. Elle n’est pas encore parvenue à l’examiner aujourd’hui, il ne se montre pas coopératif. Je sais que Moineau peut se montrer très menaçant/intimidant, même si ce n’est que de l’esbrouffe. Enfin là avec la douleur, je ne garantis pas… Hier soir sa température avait remonté de 1°C et elle lui donne du valium pour lui ouvrir l’appétit car il ne mange pas.

J’ai amené des sachets, des croquettes, des friandises et de la soupe au potiron chaude. Je lui en mets sur les babines, il se lèche, puis accepte péniblement une friandise après plusieurs tentatives. Et soudain la machine se remet en marche ! Il en goinfre plusieurs et s’attaque avec appétit au bol que la véto lui présente. Elle dit que c’est signe que sa température est repassée au-dessus de 37,5°C et en effet, la mesure donne 38,4°C 😀 Bravo chaton, tiens bon, tu vas lui mettre la pâtée à cet embole !

Ses pattes arrière ne sont pas sensiblement plus froides que ses pattes avant, les tissus sont donc au moins un peu perfusés et on peut espérer une amélioration de sa mobilité. Pourvu qu’il remarche, au moins sur 3 pattes… La véto me dit que je peux venir le revoir demain matin et le ramener à la maison au soir. Je lui laisse une serviette avec son odeur et un t-shirt avec la mienne en espérant que ça le rassure. Je repars le coeur nettement plus léger.

Le lendemain matin, la véto m’annonce qu’il va beaucoup mieux : il a été dans sa litière au soir alors que, jusque là, il faisait sous lui. Elle m’a préparé les seringues et tout un plan de bataille car je peux le ramener immédiatement à la maison ! En attendant qu’elle finisse de s’occuper d’un chien, je rends déjà visite à Moineau. Il s’est déplacé loin de la lampe infrarouge et est couché sur le flanc, seule position qui lui soit possible. Je ne le trouve pas mieux du tout, il ne vient pas chercher ma main, ne ronronne pas, grogne vite et a de grands yeux fixes.

Quand la véto arrive, elle prend sa température : 37,3°C… normal qu’il ne mange plus, même si j’ai apporté ses sticks préférés. Durant l’examen il commence à haleter et baver. C’est un oedème pulmonaire, elle lui injecte un diurétique et le replace sous lampe chauffante. Elle s’absente une minute, à son retour je lui dis que j’ai l’impression qu’il est en train d’agoniser 😥

Elle lui injecte une seconde dose, ainsi qu’un sédatif car il stresse de manquer d’air, ce qui aggrave les choses. Le pauvre Moineau lève la tête pour essayer de mieux respirer, comme s’il se noyait. Et il se noie vraiment. C’est juste horrible de ne rien pouvoir faire pour lui… A un moment il rampe soudain vers moi et pose sa patte sur mon pied, s’y accroche de toutes ses petites griffes. J’ai le coeur en miettes. Je lui dis qu’il peut partir et le remercie de m’avoir attendue. La véto est déjà en train de préparer la seringue avec le produit rose, celui pour l’euthanasie, mais tout va très vite, il vient de tomber inconscient quand elle revient. Elle lui injecte quand même, pour être sûre d’arrêter ses souffrances…

Un Moineau, ça peut s’envoler subitement.

C’est un endroit avant l’aube,
Au sommet du silence,
Comme une aria penaude
Où le vent se balance.

L’air y est tendre,
Parfois moqueur,
L’herbe y est cendre
Tout comme les coeurs.

On y erre les yeux au sol,
On y couve l’absolu,
On se perd dans les bémols
Et l’on se retrouve au début.

C’est là qu’on oublie
La couleur des jours,
Les heurts de la nuit
Et le feu des toujours.

Le temps y vacille,
Au bord du monde.
Les pensées se délient
Quand la brume abonde.

L’écho s’y déploie,
Le rythme s’éclaire,
Et la raison se noie
Au milieu de mille airs.

On y sent sur sa peau
Le clapotis des rêves
Chantés par l’oiseau
Tissant la trève.

On y danse des soupirs,
On y goûte un fol espoir,
Puis tout se déchire
Et l’on reste dans le noir.

Cela faisait longtemps que je devais écrire cette note.
6 mois en fait.

Il prenait tellement de place… Harceleur sans complexe, il jouait aussi très bien les chats pottés. Ce tyran à rayures menait les flamands à la baguette et défendait toujours son territoire avec un mental d’acier malgré ses 15 ans et sa maladie chronique.

La véto m’avait prévenue qu’il ne verrait pas 2022, ce dont j’étais également persuadée. Bimini s’est fait un plaisir de nous détromper. Sa santé allait même mieux : au printemps 2022 il avait repris du poids, son pelage était plus beau et on avait pu espacer un peu ses piqûres.

En rentrant un soir de juillet, je l’ai trouvé en sale état et l’ai conduit en urgence à une clinique, persuadée que ses reins avaient lâché et qu’il allait falloir l’euthanasier. Évidemment il fallait que ça arrive pendant les vacances de notre véto habituelle.

En attendant le résultat des analyses, je lui ai dit au revoir. Je lui ai dit qu’il pouvait partir s’il voulait. Il avait l’air d’être complètement à l’ouest, sans réaction, sans ronronnement. Vraiment misérable. Pauvre Biminiminou…

Je suis ressortie de la clinique pleine d’espoir. Selon la prise de sang c’était une grosse infection : avec une perf’ pour le réhydrater et un antibio adapté, il avait des chances de s’en sortir. Mais pour cela, je devais le laisser à la clinique.

Il est décédé quelques heures plus tard, seul, dans cet endroit inconnu… heureusement il ne semblait plus vraiment se rendre compte de ce qui l’entourait, et il avait été mis sous antidouleur.

Une véto m’a appelée le lendemain en disant « Mimine est morte »…??
Je suis d’abord restée interdite, ne sachant pas si elle se trompait dans le nom (et le sexe) du chat, ou bien dans le numéro de téléphone… j’avoue je lui en ai voulu.

Par chance le véto de garde s’était montré professionnel, communicatif et empathique – ça aide, surtout quand il faut faire des choix pour quelqu’un qui n’a pas la parole. A son retour de congé, notre véto habituelle m’a envoyé un très gentil message. Elle le voyait de manière intensive et il se montrait toujours sous son meilleur jour dans son cabinet, collaboratif et amitieux. Il savait qu’il allait aller mieux.

C’était fin octobre, je revenais des autres
Arrivant de nuit, je l’ai vu renversé dans les graviers
Quelqu’un l’avait dépoté là, tête en bas,
Partant avec le pot et sa soucoupe
Pauvre orpin brûlant…

J’ai mis cela sur le compte de la Toussaint,
Redressé la motte, attendu un mois, racheté un pot
Écrit la rue et le numéro dessus
Avant de le confier au gravier

Quelques semaines durant, rien ne se passa.
Une semaine avant Noël : bis repetita…
Deux jours plus tard, la motte pleine de racines
Se fait couper en deux horizontalement !!
Vengeance pour les annotations indélébiles ?

Je l’avoue, ça m’a foutu un coup au moral
Me suis demandé si c’était personnel
Mais qui ? Et pourquoi ?
J’ai tout laissé en l’état…

Le premier mercredi de l’an, soudain,
V’la t’y pas que le pot revient !
Avec sa soucoupe bien en place,
Et l’orpin brûlant à moitié benné dedans.
Ce doit être ça, l’esprit de Noël…

Voici un petit outil de vulgarisation des enjeux de surveillance en ligne : ContraChrome, détournement d’une BD à la gloire de Google, et qui est maintenant disponible en cinq langues !

A conseiller sans réserve à tous les internautes…

C’est ainsi que mon grand-père aimait commencer son histoire. « J’aurais dû être boucher-charcutier. » Après une petite pause pour faire monter le suspens et ménager ses effets, il poursuivait son récit. La classe ’38, contrairement aux précédentes, n’avait pas été démobilisée. La direction d’une vie tient à peu de chose.

Au lieu de finir son service militaire et reprendre le commerce de son oncle, la seconde guerre mondiale l’envoya au fort d’Eben-Emael en tant que jeune officier. Récemment construit et réputé imprenable, ce fort devait permettre à la Belgique de garder sa neutralité et son intégrité.

Suite à une attaque innovante et aussi à certaines déficiences notables, le « plus puissant fort d’Europe » capitula en moins de deux jours (récit détaillé ici). En réalité, le premier quart d’heure fut déjà décisif.

Mon grand-père fut fait prisonnier et emmené à travers les Pays-Bas. Il fit une tentative d’évasion en chemin, sans succès. Il fut gardé trois mois au secret. J’ignore s’il fut dans un Oflag ou un Stalag, il y eut une histoire d’échange de veste – la sienne était celle d’un artilleur – et finalement il bénéficia de la Flamenpolitik. Il fut l’avant-dernier prisonnier libéré. La guerre se poursuivit et je sais qu’il mena encore des combats mais j’ignore les détails, je ne sais pas même ce qui lui valut le titre de Ridder (chevalier).

Après la libération, il fut caserné près de la frontière en Allemagne. Ma grand-mère m’a raconté leur rencontre féérique à l’occasion d’une fête dans un château. Ce beau jeune homme parlait tellement bien l’allemand qu’elle ne s’était rendue compte de rien. Je vous laisse imaginer le drame que cela a causé dans leurs familles respectives. Sans compter que ma mère est née hors mariage en 1951. Cela se termina apparemment en cours martiale. Mon grand-père épousa sa « boche », comme j’imagine qu’on devait la surnommer ici (et comme ma propre mère fut baptisée par ses camarades de classe).

Cet épisode fut tellement douloureux dans l’histoire familiale que je ne l’ai appris que très récemment. Cela reste nébuleux pour moi et même pour ma mère, qui sait avoir été élevée les premiers temps par sa grand-mère (pendant un an ou deux) en Allemagne alors que sa mère était en Belgique, s’épuisant au travail dans le café-dancing de ses beaux-parents.

Mon grand-père ne parlait jamais de cela. Il évoquait ses années à l’administration en tant que militaire de carrière. Après il travailla dans le secteur des assurances et finalement il reprit une activité d’un autre membre de la famille en devenant dresseur pour chiens (et… pour maîtres !). Entre sérieux et anecdotes, les yeux un peu embués, il ponctuait régulièrement son récit par un « ça, c’est ton Bon-Papa ».

C’était un merveilleux comédien et conteur d’histoires dont l’imagination sans limite a bercé l’enfance de ses enfants et petits-enfants.

Je passe en coup de vent car j’avais envie de vous partager cette vidéo extrêmement bien faite. J’espère qu’elle vous intéressera également !

Sur ce, je vous dis à bientôt et m’en retourne hiberner méditer dans ma caverne.

Trouvez-vous normal que ce soit aux promeneurs de faire attention aux chasseurs ?

Chacun devrait pouvoir accéder à la nature en toute liberté, sans l’angoisse de se faire tirer dessus.

Écrivez à la préfecture de votre département, aux élus de votre circonscription, aux candidats des élections régionales pour exprimer votre désapprobation quant à l’autorisation de la chasse en été et votre souhait de pouvoir mener des activités nature en toute sécurité et sérénité.

Modèle de courrier

> Pour les coordonnées de la préfecture de votre département, cliquez ici.
> Pour les coordonnées de vos députés, c’est ici.
> Pour les sénateurs, c’est là.

Le nom de l’opération francophone était « En mai, tonte à l’arrêt ».
Le slogan flamand claque mieux, non ?

A vrai dire, ça n’a pas changé grand chose concernant mon jardin. Par contre ça a donné un bon prétexte face aux voisins :mrgreen:

La végétation a poussé, poussé, poussé… sauf sur les chemins empruntés régulièrement par les chats et par moi. Là, l’herbe reste toujours rase. Mi-juin j’ai juste élargi un peu ces chemins parce qu’ils avaient tendance à se refermer avec le versage des hautes tiges. Je préfère limiter le risque de tiques, et ça facilite la circulation avec les arrosoirs.

Quant aux chats, ils sont au paradis ! Ils se planquent au milieu des touffes d’herbe pour faire la sieste et se croient invisibles [parfois ils le sont d’ailleurs vraiment]. Le voisin s’étonne de ne plus voir son chat. Bah forcément, il est toujours fourré ici… Si le voisin était un chat, il comprendrait pourquoi ^^

Pendant ce temps, à côté, le « terrain de foot » (ex-sapinière) des autres voisins est consciencieusement tondu à ras, au tracteur, au moins une fois par semaine. Même quand il n’y a que 2mm qui ont poussé. Et comme il faut que tout soit « propre », les bords et le talus sont consciencieusement entretenus aussi. A la débroussailleuse thermique bien sûr. Ils ne connaissent que les trucs à moteurs : souffleur au lieu de râteau, quad au lieu de vélo… [ok j’avoue que j’envie leur tronçonneuse quand je nourris mes tendinites à scier des bûches sèches 😀 ]

Moi qui m’étais réjouie de surprendre un soir deux hérissons sur la terrasse, espérant déjà qu’ils généreraient une nombreuse descendance, j’ai ainsi retrouvé l’un d’eux méchamment scalpé. Il faisait affreusement peine à voir, sa blessure était déjà envahie d’asticots et le centre de revalidation n’a hélas pas réussi à le sauver 😥 J’ai eu beau en parler au voisin, ça n’a rien changé.

Je suppose que mon jardin sauvage les rend malades autant que leur terrain de foot me fait mal au cœur. Mais tout n’est pas perdu : j’ai entendu la voisine s’extasier en découvrant qu’ils étaient les heureux propriétaires d’une mini-touffe de pâquerettes !

Et puis ils ont planté bien 5 ou 6 arbres fruitiers… certes à 1 mètre du bord de leur terrain, parce que c’est plus facile pour laisser passer le tracteur-tondeuse que de les planter en plein milieu. Pour la vue en verger, c’est râpé.

Moi j’ai besoin d’être entourée de vert, alors je compense avec ma prairie champêtre… J’ai même acheté une mini-faux. Les années précédentes j’utilisais une vieille tondeuse électrique, mais là je crois qu’elle rendrait l’âme si j’essayais. Reste à trouver le bon geste pour faucher efficacement [pour l’instant ce n’est pas gagné !] car je vais couper une partie à tour de rôle, c’est nécessaire pour maintenir l’équilibre.
Sans cela, il n’y aurait in fine que des ronces et des érables.

Les avantages de cette approche :
– le gain de temps, très appréciable, ne nous mentons pas !
– la diminution des nuisances sonores (je sais pas vous, mais moi j’en ai marre des vrombissements de tondeuse non-stop chaque week-end)
– c’est sauvagement beau, j’ai l’impression d’être en vacances et le paysage évolue au fil des saisons / des années
– ça crâme moins vite en période de canicule grâce à l’ombre qui garde la fraîcheur, même si la surface d’évapotranspiration augmente
– les chats adorent. Je cite : « Amai! Zo’n leuke savanne! » (Madame Kennedy)
– le foin obtenu peut servir à pailler aussi bien qu’à nourrir les cochons d’inde d’une voisine
– et last but not least, le gain de biodiversité bien sûr ! Des centaines de plantes différentes se développent librement, ont le temps de fleurir pour les butineurs (vous voyez encore beaucoup de papillons, vous ?), les insectes peuvent effectuer tout leur cycle, servent ensuite de nourriture aux chauves-souris et aux oiseaux, qui bénéficient aussi des plantes montées en graines, etc.

N.B. : ce qu’on appelle pompeusement « hôtel à insectes » devrait en réalité s’appeler « garde-manger pour prédateurs ». Pas plus tard que ce matin un couple de pics épeiche était en train de faire voiture-bélier dessus et s’y servir allègrement. Cela dit c’était la première fois que j’en voyais ici, donc malgré tout j’étais plutôt contente 🙂

Les inconvénients :
– les graminées… aaaatchi !
– certains envahisseurs qu’il n’est pas facile de contenir (ronce, mélisse, etc.)
– cela peut laisser croire à des candidats cambrioleurs que la maison est inoccupée
– le regard des voisins… heureusement les miens sont sympas et on s’entend bien malgré nos différences de points de vue !
– les limaces auxquelles ça donne plein d’abris (j’en ai enlevées +70 ce matin rien que sur un petit hortensia…)
D’ailleurs, faudra un jour qu’on m’explique pourquoi elles font de la dentelle de mes artichauts alors qu’elles dédaignent les chardons !

J’espère à terme que le jardin trouve un certain équilibre et qu’il puisse servir d’oasis dans un milieu globalement peu accueillant, entre pseudo terrain de foot et parking. A l’arrière se trouve un mini-reste de sapinière agonisante, au moins est-ce encore un peu sauvage… mais je vois davantage d’écureuils en allant à Bruxelles que dans ma campagne où il semble que le premier réflexe de chaque nouvel acquéreur soit d’abattre les arbres 😥

Archives

Conditions d’utilisation

Vous pouvez utiliser les textes et photos de ce site à condition que vous en citiez/linkiez la source et que l'usage ne soit pas dégradant.
Aucune utilisation à des fins publicitaires (i.e. commerciales, politiques, etc.) n'est autorisée.
Si vous souhaitez utiliser une photo à des fins privées (fond d'écran, etc.) : servez-vous, c'est fait pour !!

Entrer votre adresse e-mail pour vous inscrire à ce blog et recevoir les notifications des nouveaux articles par courriel.