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Voici donc le cotoneaster et ses jolies baies rouges sous leur seyant manteau de givre.

La sélection des photos fut plus rude, j’avais mitraillé :mrgreen:

Les suivantes font très « cartes de Noël »…

Une photo avec un peu de recul, pour garder en tête l’échelle.

Y a pas à dire, la nature aime l’ordre !

Je ne sais pas pourquoi certaines feuilles rougissent tandis que d’autres restent vertes…

Prochain épisode : le reste du jardin pêle-mêle…

Fin novembre, le givre a tenu toute la journée et j’en ai profité pour faire une série de photos du jardin.

Spéciale dédicace 😉 Ici non plus les poulettes n’ont pas chaud !

Prochain épisode : le cotonéaster…

18 septembre 2008 – La vallée du bout du monde

La nuit chez Sergio Laffranc ne fut pas terrible. On n’avait pas remarqué lors de notre court passage pour déposer les bagages qu’en plus d’être minuscule et vieillot, ce n’était pas des plus propres… sans parler de la salle de bain où c’est tout juste si on a osé se doucher.

Le petit déjeuner est servi par la même dame que la veille, dans une salle qui pue la cigarette. La logeuse est prise de quintes de toux impressionnantes – juste au-dessus des casseroles chauffant l’eau et le lait, miam. De toute façon le café est imbuvable et le reste est à l’avenant. Je lui dis qu’on s’en va et que je vais lui régler le prix de cette nuit. On avait dit au départ qu’on resterait probablement quatre nuits, mais elle n’a pas eu l’air surprise de notre départ anticipé et n’a posé aucune question !

On examine la liste des autres logements à Aymavilles, le choix commence à être restreint. On décide d’aller voir une chambre d’hôte en plein centre ville (frazione Chef-lieu) : le Clair de Lune. Nous y allons à pied et nous voyons passer en voiture un des serveurs de La Pinèta, qui nous reconnaît et nous fait signe 🙂
On passe sous une charmante voûte et la maison se situe en retrait de la route, au calme, ce qui apaise nos craintes. Le logement s’accède par une petite porte latérale. La chambre est assez basse de plafond mais grande et propre. Notre logeuse est Angela Luna, elle est très sympathique. Nous négocions un peu le prix et posons nos valises. On voit qu’Angela aime beaucoup l’art de la décoration car où que l’on tourne son regard on découvre de nouvelles choses, même après plusieurs jours ! (aperçu photographique du côté le moins décoré tout en bas ^^ )

Il est temps de partir pour la vallée du bout du monde, que nous avait conseillée Michelino devant notre déception de n’avoir pas encore vu de bouquetins mâles ! Et effectivement, on n’est même pas encore tout à fait à destination que soudain je ralentis. En contrebas, près de la rivière, un vieux bouquetin des Alpes prend son petit déjeuner (le 2ème sans doute, car il est 9h :mrgreen: ), peinard juste à côté des jardins (si pas dans un jardin !) Une voiture arrive derrière nous et le monsieur sort également son appareil photo ^^

Nous trouvons le chemin et commençons l’ascension dans la forêt. Le coin est riche en faune, ainsi que nous l’avait dit Michelino, car là aussi on fera rapidement des rencontres : principalement des chamois mais aussi des volatiles (un grimpereau et une mésange huppée floue en arrière plan).

Vu le maigre petit-déjeuner de ce matin, nous pique-niquons bien avant midi, près de l’arbre aux oiseaux. La montée continue ensuite paisiblement, et les arbres se clairsèment au fur et à mesure.

Après cette petite chapelle et le refuge ci-dessous, la vallée suspendue s’ouvre et le chemin ne monte plus beaucoup. Nous avons dû faire quelque chose comme 800m de dénivelée depuis la voiture.

Nous ne croiserons qu’un seul humain de toute la journée, et encore je me demande si ce n’était pas le monsieur qui tient le refuge…

Les marmottes sont très timides mais on les comprend ! Il y a manifestement des carnivores dans le coin.

Nous suivons la rivière et voyons dans la vallée des petits points. Des troupeaux de petits points. Des troupeaux qui bougent !

Ils ne sont pas en formation compacte, ils sont détendus et broutent tranquillou. On a beaucoup de mal à traverser la rivière « à sec » pour pouvoir les rejoindre, les pierres sont soit trop distantes, soit trop glissantes, soit trop instables, soit les trois à la fois !

On ne sait plus où donner de la tête, on essaie de les approcher le plus possible sans se faire remarquer mais ces satanées marmottes donnent l’alarme :mrgreen:

Les troupeaux sont mixtes. Chamois et bouquetins, ces derniers en nombre plus restreint. Leurs cornes sont impressionnantes. Chez un adulte elles peuvent atteindre 1m et peser jusqu’à 3 kg chacune ! Et malgré cet handicap pour son équilibre, il peut se déplacer rapidement et avec agilité quand il y a nécessité.

C’est trapu comme bestiole ! Leur joli piercing à l’oreille permet de les identifier et de suivre leurs mouvements dans les vallées.

Il y a facilement trois ou quatre bouquetins, on est tellement heureux de les voir qu’on les mitraille ^^
Dixit AàG : « Regarde, ils sont tellement gras et musclés qu’on voit leurs veines comme Arnold Schwarzenegger ! » 😆

Tout au bout de la vallée se trouvent les ruines de quelques maisons d’altitude. Là encore, nous trouvons des morceaux de squelettes éparpillés… le tout bien nettoyé !

Le toit de pierres est encore en bon état, mais ce n’est pas le cas de tout le bâtiment…

Un bouquetin que nous n’avions pas encore remarqué se prélasse dans la caillasse.

Il ne bouge pas et nous observe, flegmatique, manifestement pas trop inquiet. Mais à un moment, nous avons tout de même dû franchir une ligne rouge invisible car il s’est levé et s’est éloigné avec lenteur et dignité.

Petit à petit nous revenons au début de la vallée, de l’autre côté de la rivière.

Les chamois sont contents de notre départ, ils sont plus anxieux et plus vifs.

Nous aurons quelques difficultés à retraverser la rivière (zones un peu marécageuses) mais rien de bien méchant.

Nous repassons le refuge, puis la chapelle…

Tout au long de la descente, nous croiserons encore beaucoup de chamois. Comme le sentier serpente et que nous sommes relativement silencieux, nous nous retrouvons plusieurs fois à une dizaine de mètres seulement de distance… Sur la plupart des photos, ils ont encore des brins d’herbe qui dépassent de leur gueule ^^

Je n’avais jamais entendu le cri du chamois, mais là, du fait de les « surprendre » ainsi, on y a eu droit plusieurs fois !! Tellement ils étaient outrés de notre « invasion » sur leur territoire ! C’est très surprenant, je n’aurais jamais cru qu’ils émettaient un son pareil. Cela ressemble vaguement à un feulement de chat mais en plus « chuinté ». Un peu comme un sifflet !

Sur la route, nous avons été piégés par un panneau « restaurant »… il était en fait situé à plus de 7km de là, au bout d’une route montant vers nulle part… et c’était chiuso, bien sûr. Finalement nous irons manger une simple pizza et hop, retour au Clair de Lune.

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