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Königssee l’enchanteur (partie 2)

De retour à Sankt Bartholomä, nous nous rendons compte que nous avons bien fait de photographier les lieux ce matin : il y a beaucoup plus de monde et la lumière est plus crue.

Nous aurions aimé faire le tour d’Hirschau, aller voir l’embouchure de l’Eisbach dans le Königssee, et bien d’autres choses encore… il nous faut faire une croix dessus par manque de temps 😦

Il y a beaucoup de gens qui font la file pour reprendre le bateau mais nous les court-circuitons car notre destination n’est pas Königssee Seelände (le retour) mais bien Salet, le dernier « port » tout au bout du lac.

Nous sommes peu nombreux à nous y rendre à cette heure, comme vous pouvez le constater !

AàG a toujours une faim de loup, mais nous ne comptons pas manger avant d’avoir atteint le Obersee (lac supérieur). Du coup il ramerait presque pour faire avancer le bateau plus vite :mrgreen:

Nous dépassons une cascade malheureusement à moitié dans l’ombre de la forêt.

J’aime bien les formes des toits dans cette région !

Le ballet des bateaux sur le lac est incessant mais par bonheur silencieux 🙂

Voici le port de Salet, je vous ai mis deux prises de vue pour illustrer la différence entre mon compact (qui adore le vert !) et le réflex d’AàG (qui a un piqué beaucoup plus soutenu).

Le chemin longe la rive puis tourne vers le sud-ouest dans les terres.

Les arbres se font plus nombreux et puis soudain l’Obersee apparaît.

Ce petit lac « supérieur » a en réalité une altitude similaire (seulement 10m de plus) à celle de son grand frère.

Il fait 1.32 km de long et sa profondeur maximale est de 51m.

Le chemin longe le lac plein sud et commence par une zone de pique-nique pleine de bancs… ça tombe bien, devinez qui défaille d’inanition à côté de moi ?

Il y a beaucoup de touristes mais nous parvenons à trouver un coin où nous poser et – enfin ! – manger. Il est 14h.

Nous voulons aller tout au bout de ce lac-miroir que l’ombre commence à envahir : l’alpage Fischunkelalm.

Ca a l’air paisible ainsi mais il faut vous imaginer les enfants courant partout, criant, mettant les mains – voire une chaussure de rando, si si ! – dans l’eau, etc. ^^

Le côté sud de l’Obersee a une pente accessible qui permet l’existence d’un sentier…

…contrairement au côté nord où c’est une quasi-falaise de 1000m :

J’ai essayé (ci-dessus) un petit jeu de reflet mais le lac n’était pas assez « lisse » pour parfaire l’illusion.

On n’est pas fâché d’être à l’ombre car la chaleur se fait toujours sentir.

Et nous voici parvenus de l’autre côté…

Des canards se font bien entendu un malin plaisir de surgir du néant afin de ruiner la photo « lac miroir » d’AàG, merci Murphy 😆

La photo en question :

L’Obersee est alimenté par le Röthbach et nous aurions aimé aller voir la très haute cascade Röthbachfall qu’on peut apercevoir en arrière-plan ci-dessous.

Malheureusement le temps nous manque, nous devons absolument être de retour à Salet avant que le dernier bateau ne parte. Et même bien avant, car si le dernier est complet…

Il arrive chaque année que des touristes restent bloqués ici et il n’y a pas de refuge pour passer la – froide – nuit… certes le coucher de soleil doit être beau à voir mais l’aventure ne nous tente que très moyennement !

L’ombre des sommets et leur reflet sur l’eau dessinent de drôles de formes symétriques sur la paroi nord. Elles évoluent vite mais vous aurez reconnu une tortue ci-dessus.

Il est déjà temps de revenir sur nos pas, nous n’aurons vraiment pas profité longtemps de Fischunkelalm

Notre regret est de ne pas avoir prévu deux jours : même si le planning était serré, nous aurions dû consacrer un jour complet à Hirschau et un autre à Salet.

A Salet, comme nous l’avions prévu, une longue file nous attend. L’un des bateaux rate un peu son amarrage, il frotte le ponton à la manière d’un très gros chat voulant affirmer son territoire !

Ça secoue, le « public » rit, bon enfant, et applaudit en se moquant gentiment.

Durant l’attente, des gamins nous énerveront particulièrement. Ils attirent les canards (pas difficile vu leur habitude à être nourris), ensuite prennent des cailloux et les visent 👿

La lumière part très vite, on la voit changer fortement durant notre traversée de retour.

Le temps d’arriver à Sankt Bartholomä, l’église est déjà mangée par l’ombre.

Un des derniers bateaux rentre dans son abri.

Nous visitons Schönau, c’est tout petit.

Une fontaine nous offre une réponse à notre question « mais comment diable amènent-ils le bétail dans ces alpages ? »

Nous mangeons au Brunneck, c’est très bien si ce n’est qu’ils n’ont plus de sacher torte ! Ouin ! La quête désespérée continue… bon cela dit, leur tarte au fromage était délicieuse 🙂

Königssee l’enchanteur (partie 1)

C’est le premier vrai jour de beau temps aussi nous décidons d’aller voir le lac des rois, le Königssee, dans le parc national de Berchtesgaden.

Nous prenons la route vers Schönau et nous garons sur l’immense parking du Bayerische Seenschifffahrt. De là on doit parcourir une rue densément commerçante jusqu’à l’embarcadère, où nous devons d’abord faire la file pour prendre nos billets (et il vaut mieux arriver tôt !).

En effet, le lac s’accède principalement par bateau car ses flancs sont extrêmements pentus. Une sorte de fjord 🙂

Pour vous donner une idée des hauteurs, le Watzmann (2713m) domine le Königssee de plus de 2000 mètres !

Nous glissons silencieusement sur l’eau grâce aux moteurs électriques qui équipent les embarcations (depuis 1909 !) pour protéger l’eau – très pure – du lac de la pollution.

Un arrêt peut se faire sur demande à Kessel, où se trouve un départ de sentier. Nous y débarquerons deux marcheurs.

Il y a – relativement – peu de chemin de randonnées car les reliefs ne facilitent pas l’accès au lac, qui est par ailleurs très étendu (20km de long).

Durant la traversée, nous avons droit à moultes explications de la part du guide et même… un concert 🙂
N’allez pas croire qu’il était seul, un vrai orchestre l’accompagnait, ou presque !

Le bateau s’arrête face au « mur de l’écho »… le rendu est réellement époustouflant et magique. Nous retenions tous notre souffle, émerveillés.

Nous ne nous lassons pas du paysage et avons du mal à nous imaginer qu’il y a par endroit près de 200m de profondeur en-dessous de nous !

Nous commençons à voir poindre notre première destination au loin.

Il y a encore de la neige dans l’ombre des montagnes.

Certains passagers sont un peu agités et stressés, d’autres le prennent de manière très stoïque voire désabusée 😆


(ils sont trois)

Après une bonne demi-heure de navigation, voici donc la célèbre église à bulbes (aussi appelés oignons) de Sankt Bartholomä, qui sera dans quelques minutes sous le feu du soleil.

Elle se trouve sur une péninsule, Hirschau, formée par les débris des montagnes qui se sont accumulés dans ce « delta » pendant des milliers d’années.

A vrai dire, rien que le débarcadère suffit déjà à me ravir les pupilles ! Prenez une belle eau transparente, ajoutez quelques canards en lévitation, saupoudrez le tout de montagnes et hop, vous avez une ddc qui sautille :mrgreen:

Voici l’intérieur de la chapelle :

La première chapelle à cet endroit date de 1134. Le pavillon de chasse la jouxtant remonte à la même époque. Tous deux ont été remaniés dans le style baroque vers la fin du 17e siècle.

Au « port », les bateaux se succèdent, déversant leurs flots de touristes.

Tout est tellement tentant que nous hésitons : par où commencer ? Argh !

Nous longeons d’abord la rive d’Hirschau avant de rentrer à l’intérieur des terres.

Comme nous sommes des chats, nous ne savons pas ce que nous voulons…

…et retournons vers le lac !

Il nous attire comme un aimant.

Bon désolée on a un peu mitraillé mais on ne savait pas quelle lumière et quelle densité de visiteurs on aurait à notre retour !

Nous parvenons à nous arracher à notre fascination et repartons vers le côté montagnes.

Nous décidons de monter à la Eiskapelle, un glacier qui ne fond jamais totalement même en été.

Comme j’aimerais voir le même paysage au printemps, avec les prairies toutes fleuries ! (pas que ce soit moche à la fin de l’été hein 😉 )

Un large chemin carrossable et sans dénivelée traverse la forêt jusqu’au lit du Eisbach.

La chaleur est forte lorsque nous quittons l’ombre des arbres !

Un pont permet de traverser la rivière et d’atteindre la petite Kapelle St. Johann und Paul.

De là part un sentier qui monte dans la forêt occupant le flanc de la montagne.

Il y a régulièrement des bancs et nous ne nous en priverons pas. J’adore l’ambiance de ces forêts en clair obscur 🙂

A un moment le paysage se « débouche » et on découvre au loin notre destination. Les deux personnages en contre-jour dans le lit de la rivière donnent l’échelle.

J’adore ce genre de panneau, je l’aurais bien pris pour décorer notre maison 😆 Mortal danger!

Il est vrai que le chemin n’est plus très clair après, il y a des cairns partout… et donc ils ne servent plus à rien.

Et puis des empilements de cailloux dans un lit de rivière majoritairement à sec, il faut vraiment faire attention pour les voir.

Tenez, sur cette photo il y en a plein :

On cherche un peu avant de réussir à franchir les bras de la rivière en gardant nos pieds au sec.

Bien sûr il est strictement déconseillé de s’aventurer sur ou sous le glacier, un effondrement pouvant avoir lieu à tout moment.

Youhou, AàG, t’as entendu ?

Bon ben en attendant de voir réapparaître monsieur, je photographie. Moi j’suis une poltronne, et puis il pleut trop là-dedans pour que je m’y engage !

Les photos prises par AàG dans le ventre de ce premier glacier étant moins réussies que celles du second, je ne vous en mets qu’une :

Il va falloir un petit temps pour que mes lunettes se désembuent avant de pouvoir poursuivre ^^

Voici la deuxième « chapelle de glace », de taille beaucoup plus réduite :

Je trouve qu’on dirait un animal ramassé sur lui-même… apeuré ou prêt à bondir ?

La version d’AàG s’appelle « la bouche de la montagne » 😉

Ici AàG permet de vous donner l’échelle de cette « bouche » :

Et voici ses photos du tunnel de glace.

Tout au fond, il débouche sur le flanc de la montagne :

J’aime bien le côté art abstrait de celle-ci 🙂

La « pluvieuse » sortie :

Pendant ce temps, je ne suis pas restée les bras croisés, j’ai fait la connaissance de la flore locale…

…sans oublier la faune 🙂

Dans un milieu aussi rocailleux, les abeilles ne doivent pas avoir beaucoup de fleurs à se mettre sous la langue !

Nous redescendons au pas de charge à St Bartholomé (non sans se paumer un peu au départ) car AàG a FAIM – et ça c’est terrible je vous raconte pas, il est aussi pire que Bimini 😆

La suite de la journée au prochain épisode !

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