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Bande-son : Sólstafir – Lágnætti

Canyon d’Ordesa

L’orage fut énorme et dura toute la nuit. Spectacle son et lumière assuré ! Au matin, vu notre manque d’envie de renouveler l’expérience « petit chimiste » de la veille, nous avons prévu de quoi petit-déjeuner dans la chambre.

Durant l’été, la longue et étroite route vers el Valle de Ordesa est interdite aux véhicules particuliers, des navettes de bus sont organisées depuis Torla. Nous achetons nos tickets alors qu’il recommence à pleuvoir. Le temps d’acheter un pain et nous sautons dans la navette de 9h20. Le chauffeur est sympa et vers 9h30 l’averse s’arrête, ouf.

Depuis la Pradera (alt. 1320m) il existe principalement deux possibilités pour rejoindre le cirque de Soaso. Nous choisissons la voie haute, surnommée le sentier des chasseurs (Senda de los Cazadores).

Un panneau précise que ce chemin est « très dangereux », une très bonne chose : cela limite le nombre de personnes qui l’empruntent 🙂 (en vrai, il doit effectivement l’être lorsque le temps n’est pas beau)

Le sentier commence après le pont de los Cazadores par une dénivelée d’environ 600m composée de lacets en forêt. Il fait froid et ça grimpe sec.

La végétation est encore détrempée.

La brume donne comme toujours une ambiance fantomatique.

Un tronc coupé se prend pour un arc-en-ciel…

Malgré les arrivées groupées dues aux bus, on ne se marche pas dessus. Les randonneurs s’échelonnent, chacun prend son rythme. Une bonne partie des visiteurs, et notamment toutes les familles, ont pris le chemin du bas (GR 11).

Nous arrivons à une bifurcation et prenons à gauche. Après avoir contourné une barre rocheuse nous rejoignons le mirador de Calcilarruego, qui offre un magnifique point de vue sur la vallée.

J’espère que la cascade de Cotatuero vous plaît car vous risquez de la revoir une paire de fois d’ici la fin de cette balade 😉

On aperçoit une rivière en contrebas, le río Arazas.

Je croyais que les chiens étaient tout-terrain mais apparemment non, en tous cas celui-ci se blesse les pattes sur les cailloux du chemin s’il n’enfile pas ses petites chaussures (ridicules, foi de chat de fauteuil ! 😉 ).

Vue sur la falaise d’en face, Monte Arruebo et Punta Tobacor.

C’est par là que passe le 3e itinéraire, celui que j’aurais aimé prendre… la vertigineuse « vire des fleurs » (faja de la Fraucata ou faja de las Flores) ❤ J’avais vu des photos magnifiques de ce parcours aérien mais nous l’avions mal repéré sur la carte.

Certains passent les clavijas de Cotatuero sans équipement, euh… je ne m’y serais sans doute pas risquée. D’autant plus vu comme tout est humide et glissant aujourd’hui !


Refuge de Calcilarruego

Ce sac de nœuds racines était impressionnant. Nous quittons enfin le point de vue pour poursuivre notre chemin.

Profitez bien de cette photo parce que c’est pas tous les jours que vous verrez un dieudeschats apparaître 😛

A partir d’ici c’est plus ou moins à plat. C’est la Faja de Pelay, un sentier en balcon à mi-hauteur de la gorge. Il est long de 7km.

Par beau temps il n’y a pas spécialement de difficultés, simplement il ne faut pas trébucher ou avoir le vertige.

Nous sommes de l’autre côté du fameux cirque de Gavarnie. Sortant des nuages, on peut apercevoir la fausse brèche, la brèche de Roland (alt. 2807m) et le casque du Marboré :

Il y a de drôles de plantes mais je ne pourrai pas vous en montrer beaucoup, la plupart de mes macros étaient floues 😦

Oui bon ok celles-ci aussi, mais je les aime bien quand même 🙂

Nous croisons un autre « refuge » (abri ouvert similaire au précédent).

Le parcours offre des points de vue remarquables…

…quand il n’est pas dans les arbres 🙂

Nous pique-niquons en contrebas du sentier dans un verdoyant chaos rocheux.

Petit tour d’horizon : en bas et en haut.

Sans oublier en face :

Devant nous s’ouvre la fin de la gorge, le cirque de Soaso surplombé par les « trois sœurs » (Tres Sorores) : Cilindro, Monte Perdido et Soum de Ramond.

Les nuages restent agglutinés aux sommets (ce sont des 3000m), tandis qu’ailleurs le ciel bleu apparaît.

Les bourdons butinent ferme les carlines. Ah ben on n’est pas trop de deux parfois !

Notre sentier franchit l’une ou l’autre petites cascades, mais c’est celle d’en face qui me fascine. Je ne sais pas quel est ce petit barranco qui fait ce coup de bistouri dans la falaise !

En-dessous de nous nous voyons le GR 11.

Nous descendons progressivement à sa rencontre. Et il n’y a pas que nous qui descendons car nous remarquons, suspendu dans les branches d’un sapin plus bas sur la pente, un gros bloc de pierre !

Paysage en gris et vert.

Le cirque de Soaso est royal avec sa sombre couronne de sapins.

La falaise se fait plus majestueuse au-dessus de nous.

Le sentier est de plus en plus souvent transformé en ruisseau mais en s’aidant des cailloux et des racines on garde les pieds au sec.

Ça ne semble pas se rapprocher, et pourtant !!

Ou alors c’est peut-être que je fais trop d’arrêts photo :mrgreen:

Allez un dernier effort…

…et on y est !

Notre destination est la bien-nommée cascade de la queue de cheval (Cola de Caballo). Vous êtes priés d’imaginer le bruit qui va avec, et non ce n’est pas un hennissement 😉

AàG ne peut résister à aller tester l’étanchéité de son appareil photo les embruns, ça se comprend !

On aurait bien aimé monter au refuge de Góriz mais on n’aura pas le temps, et peut-être pas l’énergie non plus.

Aussi, après une pause, nous repartons. Cette fois par la piste du bas, le GR 11.

Il longe la rivière, le fougueux río Arazas.

Sur le GR 11 aussi le panorama est splendide, tant vers le haut que vers le bas.

Gradas de Soaso :

Je sais pas vous, mais moi j’ai préféré cette cascade-ci par rapport à la Cola de Caballo

Cette succession de gradins et de vasques est moins tape-à-l’œil et me charme davantage. C’est plus coloré et plus végétationnu 🙂

Avec les couleurs automnales ce doit être encore plus beau.

Quelques perséides capturées 😉

La falaise surplombe le chemin, j’ignore si cela a été entièrement creusé ou s’il s’agit en partie d’une érosion naturelle.

Nous quittons ensuite la rivière pour nous enfoncer dans la forêt.

Les arbres et leurs racines constituent un sujet inépuisable…

De la mousse à pattouner, ça j’aime 🙂

Nous arrivons aux chutes suivantes, les cascadas de la Cueva y del Estrecho.

Ça donne envie d’aller décoincer ce tronc, non ?

Plutôt que regarder où on pose les pieds, ça vaut la peine de lever le nez de temps en temps :

Ce chemin du bas (GR 11) est sympa mais curieusement il nous a paru plus long que celui du haut (Cazadores + Faja de Pelay). Fatigués, vous dites ? Paaaas du tout !

Ambiance un peu film d’horreur, vous ne trouvez pas ?

Nous voyons le bus de 18h30 démarrer, nous attendons celui de 18h50 qui partira finalement avec 20 minutes de retard. C’est le même chauffeur qu’à l’aller.

A Torla nous ne trouvons qu’un restaurant auriculaire… Nous préférons retourner à La Tea, où le serveur commence à nous connaître. C’est parti pour une bière au citron !

Pour ceux que la balade tente, voici le descriptif pratique de Mariano.

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